Résultats sujet N°4 : Cas clinique pour Techniciens Supérieurs en Analyse Biomédicale


1. Diagnostic différentiel :

a) Parasitoses suspectées :

  1. Amibiase intestinale (Entamoeba histolytica).
  2. Giardiose (Giardia lamblia).
  3. Cryptosporidiose (Cryptosporidium parvum).
  4. Ascaridiose (Ascaris lumbricoides).

b) Parasites responsables :

  1. Entamoeba histolytica.
  2. Giardia lamblia.
  3. Cryptosporidium parvum.
  4. Ascaris lumbricoides.

2. Examen coprologique :

a) Étapes de réalisation d’un examen direct des selles :

  1. Collecte de l’échantillon : Prélever les selles fraîches dans un récipient stérile.
  2. Préparation d’un frottis : Prélever une petite quantité de selles, la placer sur une lame avec une goutte de solution saline (NaCl 0,9 %) pour observation.
  3. Observation au microscope : Examiner au grossissement 10x, puis 40x, pour rechercher la présence de kystes, trophozoïtes, œufs ou larves de parasites.

b) Anomalies spécifiques à rechercher :

  1. Présence de kystes ou trophozoïtes de Giardia lamblia ou Entamoeba histolytica.
  2. Oocystes de Cryptosporidium parvum (coloration acido-résistante comme Ziehl-Neelsen peut être nécessaire).
  3. Œufs d’Ascaris lumbricoides ou autres helminthes.

3. Techniques complémentaires :

a) Autres techniques utilisables :

  1. Méthode de concentration (formol-éther ou formol-acétate d’éthyle) : Permet de concentrer les parasites pour une meilleure détection.
  2. Coloration de Ziehl-Neelsen : Recommandée pour détecter les oocystes de Cryptosporidium parvum.
  3. Test immunochromatographique : Recherche d’antigènes spécifiques de Giardia lamblia ou Entamoeba histolytica.

b) Intérêt de la méthode de concentration :

  • La concentration augmente les chances de détecter des parasites en faible quantité dans l’échantillon.
  • Permet de séparer les parasites des débris intestinaux pour une meilleure visualisation microscopique.

4. Modes de contamination :

a) Modes de contamination :

  1. Amibiase et giardiose : Ingestion de kystes présents dans de l’eau ou des aliments contaminés.
  2. Cryptosporidiose : Ingestion d’oocystes présents dans de l’eau ou des surfaces contaminées.
  3. Ascaridiose : Ingestion d’œufs matures d’Ascaris lumbricoides via les mains souillées ou les aliments contaminés.

b) Facteurs environnementaux et comportementaux expliquant le risque :

  1. Utilisation d’eau non traitée provenant d’un puits non protégé.
  2. Pratiques de défécation en plein air favorisant la contamination de l’eau et des sols.
  3. Consommation de légumes crus non lavés.

5. Conseils préventifs :

a) Recommandations à la communauté :

  1. Traiter l’eau de consommation (ébullition, filtration ou désinfection).
  2. Construire et utiliser des latrines pour réduire la défécation en plein air.
  3. Laver soigneusement les légumes et les fruits avant consommation.
  4. Renforcer l’hygiène personnelle (lavage régulier des mains).

b) Recommandations au centre de santé :

  1. Organiser des campagnes de sensibilisation sur l’hygiène et l’assainissement.
  2. Former les techniciens pour le diagnostic précis des parasitoses locales.
  3. Assurer un suivi régulier des patients atteints pour surveiller l’évolution des symptômes et prévenir les rechutes.

Note finale :

Les étudiants doivent démontrer leur compréhension des techniques de laboratoire, leur capacité à analyser les modes de contamination et leurs compétences dans la prévention des parasitoses.

Barème total : 20 points.

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