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Migan ADFM1, Tcheoubi E1, Missihoun AA2, Kougnimon EE1, Alofa C1, Segbo AGJ1, Agbangla C2, Akpovi DC1 RESUME Objectif : L’indice Triglycérides-Glucose (TyG), produit de deux tests de routine en Biologie médicale,  est un marqueur d’insulinorésistance (IR) modérée. Cette étude vise à évaluer le potentiel prédictif de l’indice TyG pour le diabète de type 2 (DT2) au Bénin. Méthodes : Au total, 850 sujets dont 327 DT2 connus, 25 prédiabétiques  et 491 non-diabétiques âgés de 25 à 84 ans ont participé à cette étude transversale et descriptive. Les facteurs de risque familiaux et environnementaux ont été recherchés à l’aide d’un questionnaire d’enquête soumis par KoboCollect. Les données anthropométriques ont été recencées. Les taux sanguins de glucose, cholestérol total (CT), cholestérol HDL (HDLc), cholestérol LDL (LDLc), triglycérides (TG), créatinine et protéines totales ont été mesurés au spectrophotomètre. L’insuline sérique a été dosée par ELISA. Les indices HOMA1, HOMA2 et TyG ont été déterminés. Le test t de Student et le test de Mann-Whitney ont servi à la comparaison des moyennes entre deux groupes. Le test ANOVA classique et le test de Kruskal-Wallis ANOVA ont été utilisés pour comparer les moyennes entre plus de deux groupes. En cas de significativité, les moyennes différentes ont été recherchées par le test de Turkey ou de Dunn. Le test Chi² de Pearson a servi à la comparaison des proportions. Les mesures d’association ont été réalisées par calcul du Rapport de Cote (RC) et son intervalle de confiance à 95%. La courbe ROC (Receiver operating characteristic) a été générée pour l’évaluation des performances diagnostiques des différents marqueurs. Les valeurs seuils ont été déterminées sur la courbe ROC. Une valeur de p <0,05 était considérée comme statistiquement significative. Résultats : L’IR a la plus forte association (RC=11,93) avec le DT2 et est en outre caractérisée par des taux significativement élevés de : IMC (p<0,01), tour de taille (p<0,01), glycémie (p<0,001), CT (p<0,001), HDLc (p<0,001), LDLc (p<0,05) et TG (p<0,001). L’indice TyG a une corrélation significative avec HOMA1-IR (r=0,570 p<0,001) et HOMA2-IR (r=0,235 ; p<0,001). L’indice TyG est significativement augmenté chez les sujets prédiabétiques (p<0,01), DT2 (p<0,001), en surcharge viscérale (p<0,001), âgé de 45 ans ou plus (p<0,001), avec une histoire familiale de diabète (p<0,001) et l’HTA (p<0,01). L’aire sous courbe est de 0,82 pour TyG, 0,86 pour HOMA2-IR, 0,51 pour le rapport TG/HDLc et 0,47 pour le rapport CT/HDLc. Les valeurs seuils sont de 8,67 pour TyG et de 0,81 pour HOMA2-IR. Un taux de TyG ˃ 8,67 est fortement associé au DT2 (RC=11,62) et au prédiabète (RC=3,13). Conclusion : L’indice TyG montre la performance d’un excellent marqueur de prédiction du DT2 au sein de la population d’étude. Mots clés : Diabète, prédiction, indice TyG, insulinorésistance, facteur de risque,  HOMA1, HOMA2.

L’Unité de Recherche sur les Maladies Non Transmissibles et le Cancer (UR-MNTC) est structurée de manière à favoriser la recherche de qualité et la collaboration entre les membres. La structure de l’UR-MNTC est la suivante : En somme, la structure de l’UR-MNTC favorise la collaboration et la synergie entre les membres de l’unité pour mener des recherches de qualité sur les maladies non transmissibles et le cancer.

Les missions et objectifs de l’Unité de Recherche sur les Maladies Non Transmissibles et le Cancer (UR-MNTC) sont multiples et ambitieux. Tout d’abord, notre mission est de mener des recherches de qualité sur les maladies non transmissibles et le cancer, afin de mieux comprendre leurs causes et mécanismes et de développer des outils de prévention, de diagnostic et de traitement efficaces. Nos objectifs sont les suivants : En somme, notre mission et nos objectifs témoignent de notre engagement à relever les défis de la santé publique en Afrique de l’Ouest et dans le monde entier en développant des solutions innovantes pour prévenir et traiter les maladies non transmissibles et le cancer.

L’Unité de Recherche sur les Maladies Non Transmissibles et le Cancer (UR-MNTC) a été créée en 2019 au sein du Laboratoire de Recherche en Biologie Appliquée de l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin. L’initiative de créer cette unité de recherche pluridisciplinaire est née de la nécessité de comprendre les causes et les mécanismes des maladies non transmissibles telles que le cancer, l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, et autres maladies liées au mode de vie qui constituent aujourd’hui un véritable enjeu de santé publique dans le monde entier. L’UR-MNTC regroupe des enseignants-chercheurs, des étudiants en Master et en doctorat, ainsi que des professionnels de la santé qui travaillent ensemble pour mener des recherches de qualité sur ces maladies, en vue de développer des outils de prévention, de diagnostic et de traitement efficaces. Depuis sa création, l’UR-MNTC a développé des partenariats avec des institutions de recherche et des universités nationales et internationales pour renforcer son expertise et étendre son champ d’action. Elle a également contribué à la formation de nombreux étudiants en Master et en doctorat, et à la promotion de la recherche scientifique dans le domaine de la santé. Notre histoire est celle d’une unité de recherche dynamique, qui s’engage à répondre aux défis de la santé publique en développant des solutions innovantes pour prévenir et traiter les maladies non transmissibles et le cancer. Effectivement, l’UR-MNTC a organisé plusieurs colloques et journées scientifiques depuis sa création. Parmi ces événements, on peut citer la journée scientifique sur la drépanocytose, qui a été organisée en collaboration avec d’autres institutions de recherche nationales et internationales. Cette journée a permis de rassembler des experts en drépanocytose et des professionnels de la santé pour discuter des dernières avancées dans le domaine de la recherche sur cette maladie. L’UR-MNTC a également organisé un colloque sur le parcours des personnes souffrant de maladies mentales en Afrique de l’Ouest, qui a rassemblé des spécialistes de la santé mentale, des professionnels de la santé, des patients et des aidants. Ce colloque a permis de discuter des défis et des enjeux liés à la prise en charge des maladies mentales en Afrique de l’Ouest, ainsi que des solutions innovantes pour améliorer la qualité de vie des personnes concernées. Ces événements témoignent de l’engagement de l’UR-MNTC à promouvoir la recherche scientifique et à contribuer à la résolution des problèmes de santé publique dans la région. Ils ont également permis de renforcer les partenariats et les collaborations avec d’autres institutions de recherche, nationales et internationales, pour accroître l’impact de nos travaux et pour améliorer la qualité de vie des populations.

Notre unité de recherche sur les maladies non transmissibles et le cancer est fière de sa devise : « Les marqueurs biochimiques et l’imagerie au profit de la santé ». Cette devise reflète notre engagement envers la recherche de pointe dans le domaine de la santé, en utilisant des technologies de pointe telles que l’imagerie médicale et l’analyse de marqueurs biochimiques pour améliorer la compréhension et le traitement des maladies non transmissibles et du cancer. Nous croyons que notre approche intégrée de la recherche, qui combine l’imagerie médicale et l’analyse de marqueurs biochimiques, est essentielle pour améliorer la précision des diagnostics et la qualité des soins de santé. Nous sommes convaincus que notre recherche aidera à améliorer la vie des personnes atteintes de maladies non transmissibles et de cancer, ainsi qu’à renforcer les systèmes de santé dans les pays en développement. Notre devise inspire notre travail quotidien, en nous rappelant l’importance de rester à la pointe de la recherche médicale et de continuer à innover dans notre domaine. Nous sommes fiers de notre engagement envers l’excellence en recherche médicale et sommes déterminés à poursuivre notre travail pour améliorer la santé des personnes dans le monde entier.

B. Huguette Akakpo *1,2 , Casimir D. Akpovi 3 , Thierry C. M. Medehouenou 3 , Fidèle M. Assogba 2 , Pierre H. Dansou 1 , Joachim D. Gbénou 2 Abstract Also called ahlonmè in Ewe, Conyza aegyptiaca (L.) Aiton (C. aegyptiaca) is one of the plants used for diabetes treatment in West Africa. In type 2 diabetes patients, enhanced glucose output by liver contributes to hyperglycemia and inhibition of hepatic glucose production favors glycemic control. In this study, we analyzed the effect of C. aegyptiaca on hepatic glucose release. Freshly collected liver from rats sacrificed under anesthesia was cut into small pieces. The pieces were thoroughly rinsed and incubated under stirring with appropriate dilutions of the extracts of C. aegyptiaca. Glucose level was determined in the incubation medium over time by Glucose Oxidase method. Aqueous and ethanolic extracts of C. aegyptiaca showed no larvae toxicity. The liver glucose liberation test showed that glucose levels decreased significantly (p <0.005) at all tested concentrations of extracts compared to control. Glucose level increased over time in the control medium without extract. When liver pieces were incubated with extract, glucose was kept at significantly (p <0.005) lower level compared to control. The maximum rate of inhibition of hepatic glucose release was achieved 20 minutes (p <0.001) and 30 min (p <0.005) after incubation respectively for the ethanolic and aqueous extracts. Glucose level measured in the incubation medium with the ethanolic extract is significantly (p <0.05) lower than that of the aqueous extract. Our results show that C. aegyptiaca extracts prevent hepatic glucose liberation and suggest that this property contributes to the antdiabetic effect of the plant.